Outil

Le nuancier de positions

Le nuancier de positions est une forme de "pré-débat" qui permet à tous les participants de se situer par rapport à une question, avant même d'avoir prononcé un seul mot.

DÉMARCHE

Le nuancier de positions est un exercice d’ouverture dans une animation de groupe. Après avoir défini un mur de la pièce comme étant le pôle « oui » et son opposé comme le pôle « non », on demande aux participants de répondre à une question en se positionnant corporellement. La manière de participer au débat est donc d’abord physique, tout en permettant la nuance. On peut se positionner dans le « complètement oui », dans le « plutôt oui », dans le « ni oui ni non » ou dans toutes les nuances du « non ». la question peut être posée telle quelle, mais il peut aussi s’agir d’une affirmation par rapport à laquelle les participants sont invités à réagir. Une fois que chacun a choisi une « place », l’animateur demande si certains veulent expliquer le pourquoi de leur choix. A tour de rôle, les participants qui le désirent s’expriment. Il n’est pas nécessaire que tout le monde s’exprime, mais il est important que chacune des positions présente aie l’opportunité de le faire.

INTÉRÊT DE LA DÉMARCHE

  • Cela permet tout d’abord à tout le monde de s’exprimer. Quel que soit le degré de timidité, tout les participants sont ici à égalité dans l’expression.
  • Le second intérêt de la démarche est de permettre au groupe de mieux se connaître mutuellement. A travers des questions concernant les préférences, les goûts, les activités…, le « je me positionne » propose autant d’opportunités de se découvrir, de manière ludique et dynamique.
  • En plus, l’exercice permet de parasiter les replis communautaires qui peuvent exister dans un groupe. En fonction de leurs réponses, les participants se regroupent sans forcément respecter leurs affinités de base. De cette manière, la démarche illustre d’autres d’autres associations, suggère d’autres rapprochements.
  • On peut poser des questions liées à la connaissance des autres, mais il est aussi possible de passer progressivement à des questions plus réflexives. On peut par exemple poser des questions intermédiaires, du genre « Justin Beeber est un exemple de réussite », ou « rater à l’école c’est rater sa vie ». Lorsque le groupe est partenaire, il est d’ailleurs possible d’aborder des questions franchement compliquées comme « Dieu existe » ou « on peut tout pardonner » par exemple.

PRINCIPES

  • S’exprimer de manière non verbale
  • S’exprimer de manière verbale
  • Briser les barrières
  • Unir et désunir

SOURCES

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