Pour la plupart, nos écoles ont été construites sur le modèle du sanctuaire. L’idée sous-jacente est que la scolarité est une activité qui doit être assez indépendante, voire protégée du reste de la société. Une des conséquence de cet héritage est qu’il est aujourd’hui très difficile, pour les autres acteurs de l’éducation, d’interagir avec les établissements. Qu’elles travaillent sur les questions affectives, sur les addictions ou sur la mémoire des génocides, les associations et institutions ont un mal fou à établir des relations denses et productives avec les écoles. Quant aux parents, une partie des écoles (essentiellement défavorisées) ressent douloureusement leur absence sans avoir les moyens de cultiver avec eux un lien constructif. Une autre partie fait au contraire face à des parents aux demandes fortes, diverses et parfois intrusives, avec dès lors plutôt la difficulté consistant à les cadrer.
A l’inverse de cette tendance, vivre la citoyenneté à l’école suppose aussi de la vivre dans les relations avec les acteurs qui lui sont périphériques. Dans cette optique, le conseil citoyen est un outils précieux puisqu’il donne à l’établissement un visage en même temps qu’un espace que les partenaires peuvent solliciter. Tous les projets sont également des opportunités de partenariats et d’ouverture. Les réparations citoyennes également peuvent très utilement profiter d’aides et d’espaces extérieurs aux écoles. Quant à la démarche journalistique, elle est aussi efficace pour cultiver les débats « internes » que pour ouvrir les communautés scolaires sur la société qui les entoure.
Pour la plupart, nos écoles ont été construites sur le modèle du sanctuaire. L’idée sous-jacente est que la scolarité est une activité qui doit être assez indépendante, voire protégée du reste de la société. Une des conséquence de cet héritage est qu’il est aujourd’hui très difficile, pour les autres acteurs de l’éducation, d’interagir avec les établissements. Qu’elles travaillent sur les questions affectives, sur les addictions ou sur la mémoire des génocides, les associations et institutions ont un mal fou à établir des relations denses et productives avec les écoles. Quant aux parents, une partie des écoles (essentiellement défavorisées) ressent douloureusement leur absence sans avoir les moyens de cultiver avec eux un lien constructif. Une autre partie fait au contraire face à des parents aux demandes fortes, diverses et parfois intrusives, avec dès lors plutôt la difficulté consistant à les cadrer.
A l’inverse de cette tendance, vivre la citoyenneté à l’école suppose aussi de la vivre dans les relations avec les acteurs qui lui sont périphériques. Dans cette optique, le conseil citoyen est un outils précieux puisqu’il donne à l’établissement un visage en même temps qu’un espace que les partenaires peuvent solliciter. Tous les projets sont également des opportunités de partenariats et d’ouverture. Les réparations citoyennes également peuvent très utilement profiter d’aides et d’espaces extérieurs aux écoles. Quant à la démarche journalistique, elle est aussi efficace pour cultiver les débats « internes » que pour ouvrir les communautés scolaires sur la société qui les entoure.