Il arrive que le processus de réparation implique également les parents.
Lorsqu’un élève a été blessé au point où ses parents ont peur pour sa sécurité à l’école, lorsque des parents ont passé un bon moment aux urgences du fait des blessures de leur enfant, lorsque des parents sont à ce point furieux qu’ils pourraient eux-mêmes déborder et nourrir le cycle de violence, il est parfois judicieux de prévoir un temps de réparation permettant au jeune incriminé d’également s’excuser auprès des parents de sa victime.
Si cette démarche peut être opportune, il est cependant important de bien la cadrer. Le but est en effet de réparer, pas d’humilier l’élève fautif. C’est dans cette optique qu’il s’agira de bien le préparer à l’entrevue, et de le féliciter ensuite. La relation qui s’instaure alors entre le jeune incriminé et l’adulte encadrant est assez propice à l’accrochage éducatif car l’adulte se positionne ici comme celui qui encourage à être responsable en même temps que comme celui qui protège en cas de dérapage.
Parallèlement, il sera parfois nécessaire de voir les parents concernés pour s’assurer qu’ils sont dans une disposition opportune et qu’il n’y aura pas de débordement.